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Alphonse Daudet contracta la syphilis très jeune, à l'âge de dix-huit ou vingt ans. Cette maladie, à l'époque incurable, touchait toutes les couches sociales et notamment les jeunes bourgeois amateurs de liaisons amoureuses variées : Baudelaire, Flaubert, Maupassant, Jules de Goncourt, tous ont été frappés. Dans ce texte bref resté longtemps secret - il ne fut publié qu'en 1930, alors que Daudet était mort en 1897 - l'auteur du Petit Chose et des Lettres de mon moulin nous entraîne dans l'implacable parcours du malade au fur et à mesure de l'aggravation des symptômes. La douleur, doulou en provençal, est atroce ; surviennent parfois quelques moments de rémission ; puis la torture reprend. Composé de notations brèves et percutantes, ce " journal intime " rédigé de 1885 à 1895 est un témoignage pudique et bouleversant sur la douleur vécue au quotidien. Julien Barnes a été fasciné par ce texte, qu'il a traduit et fait découvrir aux Anglais.
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" Je suis de ceux que Pascal bouleverse et ne convertit pas. Pascal, le plus grand de tous, hier et aujourd'hui ", notait Camus dans ses Carnets. Il faut vivre sans Dieu. L'homme peut-il survivre à la mort de Dieu ? L'homme n'est-il pas mort avec Dieu ? Telles sont les questions posées par Camus. Identifier l'inhumain (l'absurde, le nihilisme, le ressentiment, le mal), fonder l'humain (la révolte, l'amour), jeter les fondements d'une philosophie de l'homme sans Dieu, telle est la tentative philosophique et littéraire d'Albert Camus. Proposer une sagesse inédite, à la fois individuelle, collective et cosmique contre tout ce qui nie l'homme, le mutile et tend à l'écraser, voilà le fil conducteur de son œuvre. La lucidité tragique n'interdit pas l'exigence d'humanité. Camus écrivait à propos de La Peste : " Sens de mon œuvre : Tant d'hommes sont privés de la grâce. Comment vivre sans la grâce ? Il faut bien s'y mettre et faire ce que le christianisme n'a jamais fait : s'occuper des damnés. " C'est dans ce contexte que se pose la question de Tarrou : " Peut-on être un saint sans Dieu, c'est le seul problème concret que je connaisse aujourd'hui. " Et le docteur Rieux de répondre : " Je n'ai pas de goût, je crois, pour l'héroïsme et la sainteté. Ce qui m'intéresse, c'est d'être un homme. "
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Rédigé par une communauté de chercheurs, le présent volume propose une mise en chantier de la notion de sympathie qui ne se contente pas d'accumuler des matériaux où des études futures pourront puiser, mais les ordonne de telle sorte que la perspective critique qu'il est possible d'adopter à l'égard d'une "généalogie" de la sympathie et de la diversité des champs qu'elle investit soit déjà largement à l'oeuvre. Historiens, littéraires et philosophes ont en effet collectivement réfléchi à ce que pouvait être la sympathie aux XVIIe et XVIIIe siècles, par quelle histoire elle était parvenue à ce qu'on en disait et pratiquait alors, et quels étaient les horizons moderne et contemporain de ses devenirs. Les quatre parties qui organisent l'ensemble - Physiologie et morale de la sympathie ; Rhétorique et esthétique de la sympathie ; Erotique et pathétique de la sympathie ; Critiques et palingénésies de la sympathie - sont autant de scansions d'une enquête qui, pour n'être pas exhaustive, n'en offre pas moins, sans doute pour la première fois, une somme pluridisciplinaire qui allie synthèses historiques et aperçus ponctuels, propositions conceptuelles et analyses de textes. Plus largement encore, et ce n'est peut-être pas le moindre de ses mérites, cet ouvrage invite par ses conclusions à une appréhension renouvelée de la question de l'affectivité à l'âge classique.
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